lundi 15 juin 2020

LA TRILOGIE DE LA RICHESSE : QU’EST-CE QUE LA RICHESSE ?

Par Gédéon WAY 

Podwyżka płacy minimalnej może zmienić w 2020 r. mapę zarobków ...

La richesse n’est pas aussi ambiguë qu’il y paraît. La richesse ne provient pas de possessions matérielles, d’argent ou de « choses », mais de trois éléments fondamentaux : la famille (les relations), la forme physique (la santé) et la liberté (le choix). C’est dans cette trilogie que vous trouverez la vraie richesse et, oui, le bonheur.

 

La richesse, ce sont d’abord des relations chaleureuses avec votre entourage. Pas seulement avec votre famille, mais avec les gens en général, votre communauté locale, votre Dieu et vos amis. À la fin du film culte La vie est belle, on nous donne à lire cette leçon suprême : «Rappelle-toi que celui qui a des amis n’est jamais un raté. » Cette phrase reflète l’importance de partager sa vie avec des amis, la famille et les proches. Être riche, c’est faire bouger les choses. Être riche, c’est appartenir à la communauté et avoir un impact sur la vie des autres. On ne peut pas connaître la richesse si l’on est seul dans un univers vide. Croyez-moi, j’ai vécu les moments les plus riches de ma vie quand j’étais entouré d’amis et de proches.

 

Ensuite, la richesse, c’est la forme physique : la santé, la vitalité, la passion et une énergie sans limites. Si vous n’avez pas la santé, vous n’avez pas la richesse. Demandez à n’importe quel malade en phase terminale ce qui a le plus de valeur pour lui. Demandez à n’importe quel rescapé du cancer comment il se sent renaître tout à coup et comment son centre du bonheur se déplace des « choses » vers les gens et les expériences. La santé et la vitalité n’ont pas de prix.

 

Enfin, la richesse, c’est la liberté et le choix. Liberté de vivre comme vous le voulez : comment, quoi, quand et où. Liberté par rapport aux patrons, aux réveille-matin et aux pressions de l’argent. Liberté de suivre passionnément vos rêves. Liberté d’élever vos enfants comme bon vous semble. Et liberté par rapport à la corvée de faire ce que vous détestez. Liberté, en un mot, de vivre votre vie comme il vous plaît.

 

L'ILLUSION DE LA RICHESSE : PARAÎTRE RICHE

Dans la culture populaire, on parle de « bling-bling » pour évoquer les maîtres dans l’art de l’illusion de la richesse. Si vous n’avez pas entendu ce terme, il caractérise le train de vie que quelqu’un affiche alors qu’il n’a pas de valeur nette. Ces gens-là ne sont pas difficiles à trouver.

Le problème entre avoir l’air riche et être riche, c’est que le premier n’est pas difficile, contrairement au second. Le crédit facile et les options de financement mensuel à long terme (Ne payez rien pendant un an !) sont des façons tentantes d’acheter l’illusion de la richesse. La société vous a amené à croire que la richesse peut s’acheter dans un centre commercial, chez un concessionnaire auto ou avec un produit publicitaire.

La richesse n’est pas incarnée dans une voiture, mais dans la liberté de savoir qu’on peut s’acheter cette voiture. Liberté de rentrer chez le concessionnaire, de connaître le prix, de payer comptant et de repartir au volant.

 

L’IMITATION DE LA RICHESSE DÉTRUIT LA VRAIE RICHESSE

La « pseudo-richesse », c’est l’illusion de la richesse quand on n’est pas riche. Elle croit à la définition de la richesse selon la société. On ne se rend pas compte que la poursuite de la « pseudo-richesse » a un côté terriblement destructeur : elle détruit la vraie richesse. Et au fur et à mesure que le gouffre entre la vraie richesse et la pseudo-richesse s’élargit, vos attentes sont trompées, et la misère s’insinue. Et plus vous vous efforcez de paraître riche, plus vous vous appauvrissez. La richesse ne peut pas s’acheter chez un concessionnaire Mercedes, mais la destruction de votre liberté, si.

 

Entre la vraie richesse et la pseudo-richesse, on perd la liberté. Les gens exhibent les icônes de la richesse, mais n’ont pas la liberté, et quand on n’a pas la liberté, cela ronge sans relâche les autres composantes de la richesse, à savoir la santé et les relations.

 

Les possessions matérielles que l’on ne peut pas se permettre ont des conséquences sur notre santé et nos relations. L’ironie de vouloir paraître riche, c’est que c’est un ennemi de la vraie richesse : cela détruit la liberté, cela détruit la santé, et cela détruit les relations.

 

Vous seul pouvez définir votre liberté et la façon dont vous préférez vivre. Peut-être voulez-vous la liberté d’avoir vos propres avions privés, très bien. Peut-être voulez-vous la liberté de vivre un style de vie minimaliste, certes : pourquoi pas ? Pour chacun d’entre nous, la liberté revêt un caractère différent ! C’est dans votre définition personnelle que vous trouverez une grosse pièce de votre puzzle de la richesse, et non la version de la société, qui mène au purgatoire du Trottoir.

 

Je vous suggère la lecture du livre "Autoroute d'un millionnaire" 


samedi 6 juin 2020

Les plus grandes entreprises sont nées en temps de crise.

 Par Gédéon WAY
"Les temps difficiles arriveront, mais c’est ce que vous faites pendant ces temps qui déterminera jusqu’où vous irez pendant les bons moments." Gregg MAUGHAN
Photo libre de droit de Crise Illustration banque d'images et plus ...

Le point commun entre Disney, Burger King, Microsoft, IBM ou Apple, ... Et bien, toutes ces entreprises se sont lancées ou ont connu un nouvel essor pendant des crises économiques, ou plus exactement pendant des périodes de récession (au moins deux trimestres consécutifs pendant lesquels le PIB enregistre une baisse), comme le rappelle un article du Huffington Post américain, ce n’est pas exactement comparable à la crise sanitaire/économique que nous traversons en ce moment, mais l’idée est là : une “crise” peut être synonyme d’opportunités pour les entrepreneurs. De nombreux entrepreneurs s'activent dans les coulisses de la crise. Certains pourraient donner naissance à de futurs géants.

L'histoire nous renseigne :
  • En 1896, l’entreprise qui allait devenir IBM voyait le jour sous le nom de “Tabulating Machine Company.”  1896, c’est aussi l’année où l’économie américaine sort à peine la tête de plus de deux décennies de stagnation économique (la première “Grande Dépression”, pendant laquelle 89 compagnies de chemin de fer américaines sur 364 firent faillite). Aujourd’hui, IBM est toujours un des géants mondiaux de la technologie, après avoir été dans les années 1970 et 1980 la première capitalisation boursière du monde.
  • En 1929 (l’année de la “Grande Dépression”, la vraie), les frères Disney renomment leur petite entreprise de dessins animés “Walt Disney Productions” et connaissent leurs premières réussites commerciales grâce au personnage de Mickey Mouse, qui apparaît sur grand écran fin 1928. 

  • En 1953, dans la foulée de la fin de la guerre de Corée, l’Amérique connaît une brève période de récession. C’est aussi le moment où deux franchisés de la petite chaîne de fast-food “Insta-Burger King” rachètent l’entreprise, la renomment simplement “Burger King” et partent à la conquête de l’Amérique, puis du monde, avec leur Whopper…

  • Microsoft a aussi vu le jour pendant une période de crise économique - une “stagflation” cette fois-ci, c’est-à-dire la combinaison d’une hausse du chômage et d’une stagnation du PIB (en 1975, peu après le choc pétrolier). Bill Gates et Paul Allen ont commencé à commercialiser leurs programmes informatiques à cette époque, avant de donner naissance à MS-DOS, Windows ou Office… et devenir la plus importante capitalisation du Nasdaq, l’indice boursier qui regroupe les plus grandes entreprises technologiques américaines.

  • Aujourd’hui, la seconde plus grande capitalisation du Nasdaq, c’est Apple. Pourtant, au début des années 2000, l’entreprise créée la même année que Microsoft (en 1975, donc) n’était plus que l’ombre d’elle-même. C’est sans compter sur Steve Jobs qui, en pleine explosion de la bulle internet, réussit l’exploit de ressusciter la marque à la pomme grâce au lancement de l’iPod. Oui, ce petit gadget qu’on a tous plus ou moins oublié... L’Apple que l’on connaît aujourd’hui est née véritablement à ce moment-là. 

Plus de la moitié des plus grosses entreprises américaines du classement Fortune 500 sont nées durant des crises ou des périodes de débâcle boursière, selon une étude de la Fondation Ewing Marion Kauffman.

Si le coronavirus fait peur et que l’ensemble de l’économie semble au ralenti et semble menacer de nombreuses entreprises, il s’agit paradoxalement d’une opportunité énorme pour entreprendre et ceci pour de multiples raisons. Les entrepreneurs retardent souvent alors leur décision de lancer leur entreprise sans prendre en compte quelques avantages au fait de se lancer au moment de la crise ou en fin de crise.

Quasiment tous les mastodontes sont nés soient dans les années 2000 soit vers 2008. Vous vous demandez pourquoi ? Tout simplement parce que ceux qui résistent aux crises demeurent souvent ceux qui vont prendre les parts de marchés par la suite. De nombreuses entreprises vont fermer laissant une place non seulement pour les nouveaux entrants mais également pour prendre des parts de marchés faute d’autres offres. Qu’on parle de Google ou encore de Facebook, toutes ces entreprises sont nées dans ce type de période. Les crises demeurent des moments de concentration des entreprises dans un secteur. 

Toutes les entreprises qui se voient malmenées par les crises notamment lorsque la voilure doit être réduite crée de l’incertitude en premier lieu pour les collaborateurs qui se retrouvent dans le creux de la vague. La démotivation peu vite s’installer lorsque la croissance n’est plus au rendez-vous et la crainte peut naître au sein des équipes ralentissant fortement la productivité de chacun. Les questionnements peuvent s’imposer au sein des collaborateurs qui peuvent avoir du mal à se donner à fond dans une période où l’incertitude du maintien de leur poste n’est pas acquise. Vous pouvez alors profiter de cette baisse de motivation pour montrer la vôtre et leur redonner confiance.

Chaque crise est en réalité le moment où se crée de nouvelles tendances. Fort est à parier que la santé devrait devenir un secteur clé dans les mois voire dans les années à venir. L’équipement par exemple pour les hôpitaux devrait fortement s’accentuer et de nouvelles méthodes de travail devrait voir le jour. Il est fort à parier que de nombreuses entreprises vont par exemple chercher les solutions à un télétravail plus efficace afin de pallier les nouvelles éventuelles crises qui pourraient à nouveau les paralyser. D’autres tendances devraient apparaître et on l’espère parmi elles la solidarité entre les entreprises ou un intérêt accru pour les causes environnementales ou sociétales. Les crises sont l’occasion majeure d’apporter du changement et celui-ci génère de nouveaux besoins. Fort est à parier que le hardware et les softwares à distance devrait bientôt rencontrer une embellie. Déjà parce que de nombreuses personnes ont dû s’y mettre et ensuite car les carences devront être comblées. 

Le danger des crises

Le véritable danger réside dans le fait que lorsque l’on monte une entreprise, le cash fait souvent défaut et que le fait de convaincre des clients de véritablement signer les bons de commandes peut prendre plus de temps qu’en temps normal. Il s’agit d’adapter le cash avec le temps de sortir de la crise qui se révèle parfois très long. Si vous pouvez bâtir toute votre notoriété pendant la période avant que la croissance repointe le bout de son nez, il faudra donc prendre en compte la résistance de votre projet par rapport à ce laps de temps.


Rendez-vous au prochain numéro. 

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